Le Parisien en ligne dit d'elle, le 1er juin 2010 :
"[...] Drôle d'oiseau que Zaz, chanteuse gouailleuse, frondeuse pas paresseuse, en ce moment très très heureuse. Sortie de nulle part, Isabelle Geffroy, dans la vraie vie, a vu son premier album démarrer en trombe : 11 e des ventes de CD, puis 6 e cette semaine. Inespéré pour une artiste inconnue qui jouera ce soir à guichets fermés au Café de la Danse à Paris. Elle-même « trouve cela dingue… ». La demoiselle de 29 ans est portée par « Je veux », manifeste anti-bling-bling. Extraits : « Donnez-moi une suite au Ritz, je n'en veux pas/Des bijoux de chez Chanel, je n'en veux pas/Donnez moi une limousine, j'en ferais quoi ? » Le morceau ressemble à son interprète : fille d'une prof et d'un agent EDF, élevée au piano et au violon du conservatoire avant de se transformer en adolescente révoltée. « Jusqu'à 21 ans, j'étais fâchée, bouffée par mon émotivité. Je ne comprenais pas le sens de ma vie jusqu'à ce que je rencontre quelqu'un à Libourne qui m'a proposé de faire une formation musicale de huit mois. » Elle est alors vite devenue chanteuse de bal, de bar aussi, en arrivant à Paris il y a quatre ans. « C'était très formateur. Jusqu'à ce que cela devienne la routine : je faisais cela pour l'argent, tout ce que je déteste. Je suis alors partie, notamment chanter dans la rue, à Montmartre. » Des coups de pouce du destin lui permettent de rencontrer des compositeurs, dont Raphaël. Le chanteur signe trois titres sur son disque, dont le magnifique « Port Coton ». Dans ce premier album, Zaz zigzague entre swing manouche, jazz acoustique et chanson réaliste, sans grande originalité, mais toujours spontanée, généreuse. « Je crois que cela marche parce que je touche à l'humain. Je recherche la valeur des sentiments, le rapport vrai avec les gens. Ce que je chante, c'est ce que je suis. »